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Boek over traditionele geneeskunde

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    Saâdia Radi, Surnaturel et société. L’explication magique de la maladie et du malheur à Khénifra, Maroc, Centre Jacques-Berque, 2013.
    L’ouvrage traite des maladies surnaturelles et de leurs remèdes, en les liant aux relations interpersonnelles qui constituent la trame de ces expériences. Sont abordés le mauvais œil, la possession par les djinns, les transes, les voyantes et les sanctuaires, sans en exagérer l’étrangeté et en évitant de surévaluer la part qu’occupent ces croyances. L’auteur montre notamment comment la cure surnaturelle n’intervient que dans des cas précis, la biomédecine constituant – et de loin – le recours dominant.
    Jusqu’au milieu des années cinquante du vingtième siècle, la ville de Homs célébrait chaque année un grand mawsem dont la cérémonie la plus spectaculaire était une impressionnante procession des confréries soufies. L’enquête de l’auteur a d’abord consisté à recueillir auprès de participants, pour la plupart très âgés, toutes les informations encore accessibles sur cette fête. Au fil des entretiens, il est apparu qu’elle n’était que la dernière et la mieux conservée d’une série de sept fêtes printanières dont la littérature ethnologique livre de nombreux parallèles, dans d’autres villes ou villages du Proche-Orient. Comment ces sept fêtes printanières constituaient-elles un ensemble cohérent? En quoi faisaient-elles sens pour les participants ? Que peut-on savoir de leur histoire ? Comment et pourquoi ont-elles disparues ? Partant d’une recherche très locale, l’enquête conduit à s’interroger sur certains aspects généraux d’une civilisation traditionnelle aujourd’hui moribonde. Cet aperçu sur un monde perdu ne pourrait-il aussi contribuer à la compréhension de la crise où se débattent les sociétés proches-orientales ? Until the mid-fifties of the twentieth century, the city of Homs celebrated every year a great mawsem, during which the most spectacular ceremony was an impressive procession of the Sufi orders. To investigate the issue of this ceremony, the author first collected all informations on these rites still available among former participants, most of them being very old. In the course of the interviews, it soon appeared that the main rite of spring was indeed the last and best preserved one of a set of seven spring festivals having equivalent rites in many cities and villages of the Near East, all documented by the ethnological literature. How these seven spring festivals did constitute a coherent set? What was their meaning for the participants? What can we know about their history? How and why did they disappear? At first of a very local interest, the research progressively raised some general issues about a traditional civilization nowadays dying out. Couldn’t this overview on a lost world also contribute to the understanding of the crisis presently affecting the societies of the Middle East? حتى منتصف خمسينات القرن العشرين، كانت مدينة حمص السورية مسرحا لاحتفالات موسم كبير تجلت ذروتها عند سير مواكب أصحاب الطرق الصوفية في شوارع المدينة وضواحيها. تركّز بحث المؤلف بادىْ ذي بدء على جمع كل المعلومات المتوفرة عن هذا الاحتفال عبر لقاءات مع مشاركين فيه كان معظمهم متقدما في العمر. من خلال هذه اللقاءات تبين أن هذا الموسم لم يكن سوى الأخير والأكثر احتفاظا بملامحه القديمة لسلسلة مؤلفة من سبعة أعياد ربيعية تمّ الكشف عن مواسم موازية لها في مدن وقرى أخرى من الشرق الأوسط. كيف شكّلت تلك الأعياد الربيعية السبعة كلا متناسقا وما كانت تعنيه للمشاركين فيها؟ ماذا نعرف عن تاريخها وكيف اختفت ولماذا؟ عبر الانطلاق من بحث شديد المحلية، قادت المعاينة للتساؤل حول بضعة جوانب عامة لثقافة تقليدية هي اليوم ميتة. هذه الدراسة لعالم مفقود، قد يمكنها أن تساهم في فهم أزمة تصارع مجتمعات الشرق الأوسط.
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